Le secteur de l’immobilier en France a rencontré un nouveau problème : l’inflation. Les coûts des maisons anciennes accroissent de 5,7 % au deuxième trimestre 2020. Selon les résultats d’une étude menée récemment, cette augmentation touche plus particulièrement la province (hausse de 5,5 %), l’ile de France (6,6 %), etc. en restant toujours en région, les coûts associés aux logements anciens augmentent de 7,8 % dans les centres-villes et de 7 % dans les villes constituées de plus 10 000 âmes. Les secteurs ruraux ainsi que les communes de moins de 10 000 habitants ne sont pas épargnés avec une élévation certes peu importante, mais qui a tout de même touché l’indice de 5,2 % en rythme annuel. Jusqu’où ira donc cette augmentation considérable des prix immobiliers en France ?
Immobilier en France : impact de la crise sanitaire
La COVID 19 a beaucoup touché de nombreux secteurs d’activité. Dans ce cas, le monde de l’immobilier ne fait pas exception. D’une grande rigueur, les informations fournies par l’organisme chargé de la statistique en France portent sur les cessions formelles constatées souvent par acte authentique. En revanche, le tarif s’est formé lors de la signature du contrat de vente, quelques mois auparavant. En conséquence, les données recueillies prennent seulement en compte les conséquences de la crise sanitaire ainsi que le resserrement des conditions de crédit. Afin de savoir plus sur l’actu immo, il est conseillé de se rendre auprès d’une agence immobilière dans votre ville.
À cause de cette crise, le marché de l’immobilier assiste aussi à un durcissement bancaire. Incontestablement, le marché rencontre des vents contradictoires. L’année dernière a été marquée par la demande d’une réduction des risques de crédits auprès des institutions bancaires effectuée par le haut conseil de stabilité financière. Les durées sont en effet plafonnées à plus de vingt années et le taux d’effort des emprunteurs ne doit pas excéder 33 % de la totalité de leurs revenus.
Conditions bancaires de plus en plus compliquées
Dans la même perspective, les établissements financiers sollicitent davantage d’apports personnels. Cela permet à de nombreux ménages de sortir du marché cette année.
En outre, les institutions bancaires redoublent de prudence avec le chômage et la crise. Elles serrent la vis notamment sur les paramètres des prêts immobiliers. Dans ce cas, la situation financière des emprunteurs, leur employabilité ainsi que le secteur d’activité concerné représentent parmi les critères les plus exigés. Si vous suivez l’actu immo, vous constaterez que les refus de crédit accroissent également de façon considérable.
Pas de chute de prix concernant l’immobilier
En 2020, il n’y a pas de record de ventes immobilières. Par conséquent, le volume de transactions dans le logement ancien ne pourra que diminuer encore cette année. D’après une enquête réalisée il y a quelques mois, il a été démontré que, par rapport à l’année dernière, une chute de 30 % a été constatée et le marché immobilier passe en dessous de la barre de plus de 700 000 ventes. Un autre cabinet d’études a réalisé une enquête et une réduction de 20 % de cessions serait prévue cette année.
Pour ce qui est du prix, aucun effondrement n’est en vue. L’offre demeurera en effet inférieure à la demande surtout dans certaines zones géographiques (les métropoles par exemple). Vu le durcissement des conditions imposées par les banques, les acquéreurs qui sont uniquement bien lotis financièrement pourront rester sur le marché.
En outre, le marché immobilier après COVID aura toutes les chances de maintenir les tendances constatées lors des crises antérieures. À titre de rappel, les ventes ont reculé de 30 % en une année uniquement lors de la crise de 2008, passant de 750 000 à 500 000 mutations. Les coûts ont uniquement perdu 8 %. Un recul de 12 % a été constaté en 2012 et 710 000 immobiliers ont trouvé preneur.
Acheter, vendre : quelle alternative pour votre habitation ?
Ces nouvelles tendances se répercutent directement sur les projets immobiliers des particuliers. Pour les acheteurs, l’offre demeure inférieure à la demande. Un phénomène qui touche, non seulement les grandes métropoles, mais également, certains types de bien immobilier tels que les habitats en périphérie des agglomérations, les appartements avec terrasses ou balcons. Ces logements sont fortement appréciés et trouvent preneur très rapidement.
En restant toujours sur l’actualité immobilièr en France, la crise actuelle met fin à quelques dérives souvent constatées sur les marchés tendus. Côté vendeurs, le fait de mettre un logement à rénover en vente au prix d’un bien refait de fond en comble n’est pas la meilleure idée. Les différences de coût entre un premier étage dépourvu de balcon et un sixième étage qui en est pourvu sont actuellement plus importantes. Dans cette optique, si l’offre, en phase avec le marché, parait raisonnable, ce premier étage trouvera vite acquéreur. Cela veut dire que tout ce qui est au juste prix se vend facilement.